« Le fait d’être tous les jours exposé à des patients traumatisés peut avoir un impact très fort sur la santé mentale. »
Loin derrière l’image de super-héros que le public nourrit envers les humanitaires, ces derniers exercent un travail émotionnellement plus dur qu’il n’y parait. Au retour de chacune de leurs missions, leur épuisement physique est facilement facilement percevable, mais leur fatigue va au-delà de tout ça. Intérieurement, ils reviennent parfois cassés psychologiquement, et d’autres fois choqués ou traumatisés. C’est le revers de la médaille d’un travail certes formidable mais aussi très rude à de nombreux égards.
Pour mieux comprendre cet aspect méconnu du travail humanitaire, Carnet de Bord – HUMANITAIRE est allé à la rencontre de Nicolas VEILLEUX, Coordinateur de la Cellule de Support Psychosocial pour Médecins Sans Frontières (France).