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Comprendre la sécurité alimentaire

Le cercle vicieux de la faim (1) : Un vecteur d’instabilités sociopolitiques.

Alors qu’il y a un siècle les morts de la guerre se trouvaient principalement sur le front – la Première Guerre Mondiale, qui s’est achevée il y a cent ans cette année a par exemple été plus meurtrière pour les soldats que pour les civils – aujourd’hui ce sont les populations civiles qui sont les principales victimes des conflits armés modernes. Toutefois, contrairement à ce que l’on serait communément tenté de penser, ce ne sont pas les moyens utilisés pour mener la guerre qui provoquent le plus grand nombre en pertes de vies humaines durant un conflit armé.

Le cercle vicieux de la faim (2) : Un instrument de contrôle.

Les Printemps arabes de 2011, les émeutes de la faim en 2008 ou encore la Révolution française de 1789 sont autant d’évènements déclenchés par l’insécurité alimentaire qui touchaient les populations civiles. Il s’agit d’évènements caractéristiques qui démontrent que les crises alimentaires constituent un vecteur réel d’instabilités sociopolitiques.

L’alimentation, un enjeu stratégique en période de conflit armé.

L’alimentation, en tant qu’élément indispensable au développement physique et mental, revête un aspect essentiel de la vie de chaque être humain. Pourtant, selon la dernière évaluation de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) dans son rapport sur l’insécurité alimentaire dans le monde en date d’octobre 2012, l’alimentation manque à près de 870 millions de personnes, une grande partie d’entre elles vivant dans des États en proie aux guerres.

En effet, l’insécurité alimentaire trouve dans l’un de ses facteurs sinon le principal les conflits armés, comme le confirme un rapport du Rapporteur spécial des Nations Unies sur le droit à l’alimentation, lequel reprend une affirmation soutenue par le Comité International de la Croix-Rouge. De plus, l’alimentation revête plus que jamais en période de guerre un intérêt stratégique à l’encontre duquel les populations civiles sont trop souvent les seules à en subir les conséquences. Sans pour autant viser l’exhaustivité, procédons à un rapide état des lieux de la question.

Le droit à l’alimentation: Un droit justiciable au niveau international.

S’il est bien un droit méconnu mais qui me tient personnellement à coeur, il s’agit du droit à l’alimentation. Il s’agit non seulement d’un droit véritable, mais celui-ci est également justiciable au regard du droit international. Depuis le 5 mai 2013 en effet, l’entrée en vigueur du Protocole facultatif du Pacte International relatif aux Droits Économiques, Sociaux et Culturels (PIDESC) a consacré la justiciabilité du droit à l’alimentation.

Le statut juridique de l’alimentation dans les instruments de droit international.

En période de conflit armé, le droit international humanitaire ne veille pas seulement à conférer une protection physique aux personnes non-combattantes telle que la population civile. Cette protection se rapporte également aux biens qui contribuent à sa protection, tels que les biens alimentaires. (I) De plus, de façon concomitante à la question de la protection de ces biens, les instruments de droit international humanitaire et de droit international des droits de l’Homme confèrent aux individus une protection relative à l’accès, la disponibilité et la qualité de l’alimentation ayant pour effet de consacrer un droit à l’alimentation (II).