a

Lorem ipsum dolor sit amet, consecte adipi. Suspendisse ultrices hendrerit a vitae vel a sodales. Ac lectus vel risus suscipit sit amet hendrerit a venenatis.

Hirtenstraße 19, 10178 Berlin, Germany
+49 30 24041420
ouroffice@vangard.com

Les brèves HUMANITAIRES #03 – Juillet 2020

Les brèves HUMANITAIRES #03 – Juillet 2020

Info #1 : SOS Méditerranée décrète l’état d’urgence sur son navire Ocean Viking.

Le 22 juin dernier, l’organisation SOS Méditerranée reprenait ses activités de sauvetage en mer à bord de son navire Ocean Viking après avoir suspendu ses opérations pendant trois mois en raison de la pandémie de Covid-19. En l’espace de cinq jours seulement, 180 personnes ont été secourues alors qu’elles se trouvaient en situation de détresse sur des embarcations de fortune. Il aura toutefois fallu pour l’organisation demander à sept reprises l’autorisation de réaliser un débarquement en lieu sûr auprès des autorités maritimes compétentes et attendre onze jours avant que cette autorisation soit finalement accordée par les autorités italiennes.

Mais ces onze jours d’attente passés sur le navire Ocean Viking ont toutefois provoqués d’importantes crises de panique pour les rescapés, au point de pousser l’équipage à décréter l’état d’urgence sur le navire, avant de finalement pouvoir accoster en Sicile. En effet, beaucoup de migrants transitant par la Libye notamment font l’objet de détention forcée avec violences et torture. Lorsqu’ils parviennent enfin à prendre la mer sur une embarcation de fortune, ils doivent alors faire face au risque de déshydratation, d’épuisement et plus que tout à la peur de mourir. L’état de stress et les séquelles physiques et psychologiques dont ils souffrent sont par conséquent si forts, que même une fois secourus et en sécurité sur l’Ocean Viking l’attente passée en mer peut devenir source d’anxiété et d’angoisse extrêmes.

Info #2 : L’augmentation de l’insécurité alimentaire continue d’inquiéter les organisations humanitaires.

Nous en parlions déjà en mai dernier, mais les craintes exprimées par la communauté humanitaire vis-à-vis d’une augmentation de l’insécurité alimentaire à cause de la pandémie de Covid-19 sont toujours d’actualité. Tandis que la FAO vient de publier son rapport annuel sur l’état de la sécurité alimentaire dans le monde dans lequel elle rappelle que 690 millions de personnes souffrent quotidiennement de la faim, d’autres organisations ont saisi la balle au bond afin d’insister sur cette catastrophe susceptible d’empirer au fil des prochains mois, puisque le nombre de personnes confrontées à l’insécurité alimentaire aiguë devrait augmenter de 130 millions en 2020, soit deux fois plus qu’en 2019. 

Au travers d’un rapport intitulé « Le virus de la faim », l’organisation Oxfam s’inquiète de cette augmentation qui pourrait potentiellement faire plus de victimes que le Covid-19 d’ici fin 2020, tout en indiquant que cela concerne non seulement les pays les plus pauvres de la planète, comme au Yémen, au Soudan du Sud et dans la région du Sahel, mais également les pays riches, comme en France, où 8 millions de personnes auront besoin d’ici fin 2020 d’une aide alimentaire, soit 2,5 millions de personnes en plus que l’an dernier. De son côté, l’organisation Action Contre la Faim a lancé la campagne #HungerPandemic, dont l’objectif est de dénoncer la fragilité des systèmes alimentaires mondiaux et d’alerter l’opinion publique sur les inégalités qui ne font qu’être exacerbée dans le contexte dans la pandémie actuelle.

Info #3 : Un médecin yéménite témoigne de la réalité dans son pays frappé par la guerre et la pandémie de Covid-19.

Les témoignages liés à la catastrophe qui touche le Yémen sont rares, et il est encore plus rare qu’ils proviennent du personnel médical, déjà débordé à répondre aux besoins des blessés et des malades. Le site The New Humanitarian a néanmoins pris soin de publier le journal du Docteur Ammar Derwish, dans lequel il témoigne des difficultés auxquelles il est confronté pour répondre à l’augmentation des cas de Covid-19 dans un pays déjà profondément secoué par un conflit armé.

Info #4 : L’urgence climatique est réelle et ses effets s’observent même dans les pays en conflit.

Tandis que des mesures concrètes pour lutter contre le dérèglement climatique peinent à être prises, ses effets continuent   à être observés, même sur les terrains humanitaires. En effet, le Comité International de la Croix-Rouge vient de publier un rapport dans lequel il est affirmé que le changement climatique est susceptible d’accentuer les effets des conflits armés puisqu’il contribue à la dégradation des conditions sociales, économiques et environnementales des populations déjà fragilisées. À ce titre, le CICR appelle l’ensemble de la communauté humanitaire une collaboration plus poussée en matière d’action en faveur du climat, tout en rappelant la nécessité d’accorder des financements plus importants aux zones touchées par les conflits afin d’aider les communautés à s’adapter au changement climatique.

Info #5 : Les femmes du Malawi se battent contre un tueur silencieux.

Dans les pays les moins développés, les systèmes de santé sont très fragiles et l’offre de soins est très limitée. C’est le cas au Malawi, petit État au centre-est du continent africain, où Médecins Sans Frontières intervient depuis 1997 pour améliorer la prise en charge des malades dans le pays. Au travers d’une série de quatre épisodes, l’organisation raconte les histoires et le combat quotidien de femmes face à un tueur silencieux, le cancer du col de de l’utérus. Cette forme de la maladie est en effet la plus répandue chez les femmes de ce petit pays d’Afrique australe, avec plus de 2300 décès chaque année.

La newsletter

Recevez les prochaines publications
(vidéos, articles, interviews...) directement par e-mail !