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8 conseils pour préparer et bien vivre votre retour de mission

8 conseils pour préparer et bien vivre votre retour de mission

Toutes les bonnes choses ont une fin. Et l’adage vaut également pour les missions humanitaires ! Après six, douze mois ou plus, beaucoup vivent la fin de mission comme un soulagement, puisque cela signifie retrouver ses repères habituels mais aussi et surtout ses proches que l’on n’a pas vus depuis déjà trop longtemps. Pour d’autres en revanche, un retour de mission peut s’avérer plus compliqué qu’on ne le pense. Les frustrations qui se sont accumulées au fil des mois, l’épuisement physique et/ou psychologique ou tout simplement le sentiment d’abandon peuvent devenir de véritables sources d’anxiétés à l’approche du départ. C’est la raison pour laquelle, comme pour tout départ en mission, un retour doit se préparer ! Voici donc 8 conseils qui vous permettront de réunir toutes les conditions nécessaires pour vivre au mieux votre retour de mission. 

1/ Ne repartez pas trop vite en mission.

Lors de votre débriefing, que ce soit en personne au siège de l’organisation ou à distance via visioconférence, veillez à vous assurer que vos collègues des ressources humaines vous laissent le temps de vous reposer avant de vous recontacter. En effet, en raison des difficultés de recrutement pour certaines missions, il est rapidement tentant pour le département RH de recontacter les personnes qui sont encore « dans le jus » et dont les qualités sur le terrain viennent une nouvelle fois d’être démontrées.

Mais personne n’est surhumain (pas même vous !), et il est également de votre devoir, en tant que professionnel.le, de vous reposer si vous voulez être en mesure de repartir en mission dans les meilleures conditions possibles. Cela vaut également pour les offres de poste publiées régulièrement sur les portails de recrutement des organisations : accordez-vous du temps et du repos avant d’y jeter à nouveau un œil. 

2/ Rentrez chez vous pour retrouver vos proches.

Cela semble être une évidence, mais il reste essentiel de le rappeler une nouvelle fois. D’autant plus que la connexion internet sur votre lieu de mission n’était très probablement pas suffisamment bonne pour passer des appels vidéo avec votre famille. Et quand bien même, il est toujours plus compliqué de raconter ce que l’on vit et ce que l’on fait lorsque plusieurs milliers de kilomètres nous séparent de nos interlocuteurs.

D’ailleurs, tout ce petit monde à qui vous avez manqué vous attend avec impatience, et il est fort à parier qu’ils ont au moins autant de choses à raconter que vous ! Ne vous privez donc pas de ces moments, qui vous permettront de vivre votre fin de mission plus sereinement. Et de toute façon, la famille et les amis c’est sacré, alors fin du débat !

3/ Profitez de vos vacances pour découvrir d’autres régions du monde.

Revoir les membres de votre famille et vos amis, c’est bien. Mais vous accorder également la possibilité de prendre des vacances pour découvrir d’autres endroits peut s’avérer tout aussi bénéfique pour vous aérer l’esprit ! Que ce soit dans votre propre pays ou à l’étranger, si vous êtes plutôt plage ou montagne, choisissez la formule qui vous permettra de vous ressourcer au mieux après vos longs mois de mission.

4/ Mangez, mangez, mangez… et faites du sport !

On ne va pas se le cacher, les plats que vous avez mangé durant votre mission n’avaient franchement pas de quoi vendre du rêve ! Et ce n’est pas le pâté Hénaff rapporté par votre collègue à son retour de break qui vous a fait passer l’envie d’un vrai plat de chez vous, n’est-ce pas ?! Il n’y a d’ailleurs qu’à voir le nombre de kilos que vous avez perdus entre votre départ en mission et votre retour pour comprendre que vous avez le droit de vous faire plaisir !

Pâte à tartiner, apéro avec fromage et charcuterie ou tout simplement une vraie baguette tradition disponible à tous les repas : vous en avez rêvé pendant des mois, alors faites-en une réalité en vous offrant tout ce dont vous avez été privé durant votre mission. N’allez toutefois pas jusqu’à l’excès, et profitez de ce temps de repos pour également [re]prendre une activité physique et vous refaire une santé avant d’envisager un nouveau départ en mission.

5/ Faites un bilan santé et prenez rendez-vous avec un.e psychologue si vous en ressentez le besoin.

Certaines missions sont plus rudes que d’autres, tant psychologiquement que physiquement, et il peut parfois être nécessaire de refaire le point sur sa santé, ne serait-ce que pour s’assurer qu’il n’y a pas de « bobo caché » qui pourrait resurgir au plus mauvais moment durant votre période de repos ou pire, pendant votre prochaine mission.

Assurez-vous donc que tous les voyants sont au vert (pas de parasite, pas de carences nutritionnelles…) au travers d’un bilan de santé. Et si vous n’avez personne qui vous comprenne vraiment pour parler des difficultés, des frustrations ou de certains évènements compliqués que vous avez été amené à vivre durant votre mission, n’hésitez pas à vous rapprocher d’un.e psychologue qui saura vous écouter et vous prodiguer des conseils adaptés pour mieux gérer « l’après-mission ».

6/ Profitez-en pour mener des activités de loisirs introuvables sur votre précédent lieu de mission.

Il y a fort à parier que là où vous vous trouviez, il était extrêmement difficile voire tout simplement impossible de profiter de la fin d’un samedi après-midi sur une terrasse de café, d’aller au cinéma ou d’aller faire quelques longueurs dans une piscine. Votre retour en mission chez vous doit donc vous permettre de retrouver certains repères, comme les loisirs auxquels vous étiez habitué.e avant votre départ en mission. Cela fait également partie de votre équilibre intérieur et demeure être un élément aussi important que retrouver vos proches.

7/ Si vous étiez inscrit.e auprès d’une ambassade, signalez-leur que vous avez quitté votre lieu de mission.

Faute de quoi vous serez toujours enregistré.e sur la liste des ressortissants de votre nationalité dans le pays en question. En cas d’urgence, les services de l’ambassade chercheront donc à vous contacter, en vain. C’est la raison pour laquelle il convient de veiller à s’y désinscrire dès votre retour de mission, afin d’éviter que les personnes en charge de contacter leurs ressortissants perdent inutilement de longues minutes.

8/ Faites confiance à l’équipe que vous avez laissée derrière vous et à la personne qui vous a remplacé.e.

Il s’agit certainement de la chose la plus difficile à réaliser dans le cadre d’une fin de mission… Il n’est en effet pas aisé de passer à autre chose lorsque l’on a passé plusieurs mois voire plusieurs années à travailler avec une équipe, à former et accompagner les employés locaux qui ont acquis de plus en plus de compétences et de responsabilité sous votre supervision. Il est tout aussi difficile de voir quelqu’un d’autre occuper votre poste et qui devra à son tour se donner à 100% dans l’intérêt de l’équipe et des bénéficiaires.

Mais cela fait partie de la vie de toute mission, et la seule chose que vous pouvez faire pour mieux vivre ce passage obligé, et de faire pleinement confiance aux personnes qui continueront à œuvrer pour porter assistance aux personnes les plus vulnérables. Et rien ne vous empêche de garder contact avec ces personnes qui ne vous oublieront pas de sitôt et qui parleront toujours de vous à tous leurs collègues pendant encore de longues années !


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