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novembre 2017

Principes humanitaires d’indépendance et de neutralité : Applicables en tout temps, sans exception ?

Note: Cet article a initialement été publié en décembre 2013 mais son contenu et les réflexions qu’il soulève restent d’actualité.

Une récente étude du Humanitarian Policy Group sur la crise alimentaire de 2011 en Somalie est venue secouer la sphère humanitaire. Enfin, que très légèrement en fait, puisqu’en réalité le débat qu’elle soulève existe depuis toujours. Selon cette étude menée au travers de 80 interviews de travailleurs humanitaires, de civils et d’anciens responsables shebabs, les organisations humanitaires présentes en Somalie lors de la crise auraient négocié l’accès aux zones occupées par les shebabs en leur reversant des sommes comprises entre 500 et 10 000 $. Patatras, il n’en suffisait pas moins pour relancer ce sempiternel débat (*Roulements de tambours*) :

« Les agences et organisations de solidarité internationale peuvent-elles en certaines circonstances s’affranchir des principes humanitaires, lesquels proclament notamment indépendance et neutralité ? ».

Le statut juridique de l’alimentation dans les instruments de droit international.

En période de conflit armé, le droit international humanitaire ne veille pas seulement à conférer une protection physique aux personnes non-combattantes telle que la population civile. Cette protection se rapporte également aux biens qui contribuent à sa protection, tels que les biens alimentaires. (I) De plus, de façon concomitante à la question de la protection de ces biens, les instruments de droit international humanitaire et de droit international des droits de l’Homme confèrent aux individus une protection relative à l’accès, la disponibilité et la qualité de l’alimentation ayant pour effet de consacrer un droit à l’alimentation (II).

« Fin de la famine » en Somalie : quelle réalité derrière l’annonce?

Note: Cet article a initialement été publié en février 2012 sur Youphil mais son contenu et les réflexions qu’il soulève restent d’actualité.

Le nouveau directeur général de la FAO (Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture), José Graziano da Silva, a annoncé le 3 février dernier la fin de la période de famine en Somalie. Une déclaration faite à l’occasion de la publication du nouveau rapport de l’Unité d’analyse de la sécurité alimentaire et de la nutrition de la FAO pour la Somalie (FSNAU) et du Réseau de système d’alerte rapide sur les famines (FEWS NET) de l’agence USAID. José Graziano da Silva a ajouté à ce titre que « des pluies longtemps attendues (arrivées entre octobre et décembre 2011), ainsi que la conjonction de contributions agricoles substantielles et de la réponse humanitaire déployée au cours des six derniers mois, sont les principales raisons de cette amélioration« .

CONCRÈTEMENT, QU’EN EST-IL SUR PLACE ?

Il est indiqué dans ce dernier rapport – bien que les difficultés pour recueillir données et informations à ce sujet soient évidentes, notamment en raison de la restriction des déplacements et des zones inaccessibles, aux mains des milices shebab – que le nombre de personnes ayant besoin d’une aide humanitaire d’urgence en Somalie est dorénavant estimé à 2,34 millions, dont environ 325.000 enfants. Si l’on en croit les estimations, ce chiffre représenterait 31% de la population somalienne. En comparaison, au plus fort de la crise, 4 millions de personnes (soit 53% de la population) nécessitaient une aide d’urgence, et 750.000 d’entre elles étaient considérées comme étant véritablement en danger de mort.